La petite histoire
Fabien Kuntzman a lancé Made in Alsace depuis près de 15 ans et lorsqu’il rencontre Michael, le dirigeant de Jolifish, c’est à Montréal ! Les échanges sur l’évolution du marché, comment se renouveler dans le paysage des sites dédiés au tourisme font l’objet de discussions animées. De nombreux points communs mais aussi des façons différentes de promouvoir l’Alsace amènent les 2 entrepreneurs à travailler sur le « Why » de Made in Alsace… le fameux « mais c’est quoi la raison d’être de ton business ? » [si vous souhaitez en savoir plus sur cette méthodologie faites-le nous savoir]. Une fois mieux définie, cette « raison d’être » amène au « quoi » et « comment » la rendre limpide aux yeux des clients de Made in Alsace, les professionnels du Tourisme.
La théorie c’est bien, mais concrètement, on fait quoi ?
La refonte du site Internet
On reconnait bien là le pragmatisme alsacien. Le site web, point central de la visibilité digitale de l’entreprise, doit être amélioré, permettre de gérer plus facilement la publication de nouveaux articles et surtout reprendre un peu de points vis-à-vis de Google, amélioration SEO, responsive design, etc. Le visiteur, lui doit s’y retrouver vite, dans une interface plus sympa visuellement et plus logique en matière d’ergonomie. Toute l’organisation du site a été simplifiée, tout en gardant le contenu, et l’indexation des centaines d’anciens articles. [partie explication technique redirections ?]
Super, c’est quoi la suite ?
Développement d’une application mobile
Le métier originel de Made in Alsace est très concret, puisqu’il consiste à mettre en place des « tableaux » avec des cartes faisant la promotion des professionnels du tourisme, dans plus de 200 endroits touristiques en Alsace. Vous avez surement déjà vu ces grand tableaux en bois avec plein de petites carte offrant bien souvent des réductions dans des parcs animaliers, des châteaux, des musées, etc… Bref, du papier à l’aire du digital, avec des contraintes de réapprovisionnement, de réimpression, etc. Mais, comme on le dit souvent, le papier n’est pas mort, il faut juste le rendre « plus intelligent ». Alors, comment on rend le papier plus intelligent ? Pour Made in Alsace on a essayé de résoudre plusieurs problèmes, le premier c’est le nombre de cartes disponibles sur les tableaux, forcément limité. Ensuite, comment on s’ouvre au digital tout en gardant et même capitalisant sur la formidable présence physique de la marque sur le territoire. C’est là qu’arrive l’application mobile… simple, basique (comme dirait l’autre). Cette application est l’exemple parfait de lean-startup adapté à une « vieille boite ». C’est quoi la fonction principale, essentielle, le « Produit Minimum Viable » qui va permettre de tester si on va dans la bonne direction ? Eh bien une application toute simple, qui recense de manière digitale les cartes existantes, mais aussi de nouvelles, uniquement disponibles dans l’application. En terme d’usage, l’utilisateur les passe en revue, comme des cartes en les choisissant d’un simple « swipe » à la « tinder » (je garde, je jette). Côté administration, tout est géré depuis un « gestionnaire de contenu » développé en Symfony, et administré par Made in Alsace. Bien sûr, un outil de statistiques permet de mesurer l’efficacité des campagnes.
Step by step
Première année, mise en oeuvre, déploiement, communication et évangélisation auprès des clients historiques. Premiers retours, premiers ajustements, premières amélioration. L’année 2 a permis de faire évoluer l’application, en ajoutant des fonctions supplémentaires, mise en évidence à l’usage, ou par les remontées des utilisateurs. Une géolocalisation de tous les points en Alsace, possibilité d’envoyer des notifications aux utilisateurs en fonction de leur proximité avec une offre, etc… Bref, vous l’aurez compris, sans partir d’un cahier des charges avec plein de fonctions on a construit avec Made in Alsace une application qui a du sens pour l’entreprise, ses clients et les clients de ses clients.
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